Ashlee Tuttleman, directrice principale de l’innovation pour l’approvisionnement et les services aux petits exploitants de l’IDH, a expliqué que le revenu de subsistance est le montant d’argent nécessaire pour qu’une famille puisse répondre à ses besoins et vivre dans la dignité. Ce revenu est calculé en tenant compte de certaines composantes majeures telles que la nourriture, le logement, l’éducation, le transport, la santé et d’autres besoins essentiels, en tenant compte des normes d’un endroit donné. « Nous devons combler les lacunes existantes pour assurer un niveau de vie. Et il s’agit d’un effort commun, car un seul acteur ne pourra pas relever seul un tel défi », a-t-elle souligné.

La participation des entreprises à cette trajectoire est fondamentale. Au cours du webinaire, le responsable du Green Coffee Project, Santiago Arango, a présenté l’expérience de Nespresso, qui intègre déjà ces éléments dans sa stratégie opérationnelle. « Notre programme de revenu de subsistance est en cours d’élaboration depuis 18 ans et place les caféiculteurs comme protagonistes. Nous voulons que les consommateurs aient accès à un café de haute qualité, mais nous voulons aussi que cela se traduise par de bonnes conditions de vie pour les producteurs et favorise le développement du territoire où ils vivent », a ajouté M. Arango.

Le dialogue sur le revenu vital devrait s’approfondir avec les membres du Pacte PPI en Colombie au cours de l’année prochaine. Le Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) de l’ambassade de Suisse en Colombie évalue la possibilité d’investir dans un projet axé sur le secteur du café, dont l’une des lignes directrices est la promotion du revenu vital.