Au sein de la Coalition Paysage de Koskilna, la coordination stratégique des actions est assurée par un Secrétariat Exécutif, confié à Job Booster Chad Entreprise. Le secrétariat joue un rôle central dans l’engagement des parties prenantes, le suivi et la mise en œuvre des objectifs de la coalition, et la mobilisation des ressources nécessaires pour les atteindre. Il s’assure de la synergie des efforts entre les différents acteurs et de l’alignement des initiatives avec la vision et les priorités de la coalition.

La Coalition du paysage de Koskilna engage les gouvernements locaux et nationaux par le biais d’une collaboration progressive. Plusieurs institutions publiques ont signé la lettre d’intention qui a jeté les bases de la coalition, et certains ministères et organismes publics ont participé à divers ateliers politiques. Bien que la signature officielle du protocole d’accord par ces acteurs soit toujours en cours, des efforts sont déployés pour renforcer leur engagement. En outre, les initiatives de Koskilna s’alignent sur les priorités nationales en matière de durabilité, contribuant ainsi aux objectifs de développement du pays.

La coalition paysagère Koskilna rassemble une diversité d’acteurs pour une approche intégrée et multisectorielle : ONG et organisations de la société civile apportent expertise et suivi des projets, le gouvernement, notamment les ministères de l’Agriculture, de l’Environnement et de l’Élevage, assure la supervision et l’alignement des actions avec les politiques nationales, tandis que le secteur privé apporte dynamisme et expertise pour soutenir la valorisation des chaînes de valeur. La participation des membres est structurée et régulière, avec des assemblées générales, des réunions du conseil d’administration et des rapports périodiques permettant de partager les progrès, harmoniser les interventions et prendre des décisions stratégiques. Cette gouvernance inclusive et organisée illustre une maturité élevée du paysage, capable de mobiliser les ressources, d’optimiser la coordination et de favoriser l’impact durable des interventions sur les paysages et les communautés.

Oui, la Coalition du paysage de Koskilna dispose d’une charte de gouvernance qui définit clairement son fonctionnement et ses mécanismes de décision. Un conseil d’administration représentatif de toutes les catégories d’intervenants fournit les grandes orientations stratégiques, tandis que le Secrétariat exécutif assure la coordination des activités et la mise en œuvre des initiatives sur le terrain. Cette structure assure une gestion inclusive et efficace pour atteindre les objectifs communs de la coalition.

L’Initiative pour le paysage de Koskilna a défini ses limites principalement sur une base administrative, en ciblant les huit provinces productrices de coton du Tchad : Mayo-Kebbi Est, Mayo-Kebbi Ouest, Logone oriental, Logone occidental, Mandoul, Moyen-Chari, Tandjilé et Chari-Baguirmi. Ce choix s’appuie sur le fort potentiel économique du coton, qui a été identifié comme un secteur clé pour le développement des communautés locales. De plus, les filières sésame et karité ont été intégrées à l’initiative en raison de leur synergie avec le coton, renforçant ainsi les opportunités économiques et la résilience des acteurs impliqués.

Les objectifs collectifs de durabilité de la coalition paysagère Koskilna ont été définis à partir d’analyses participatives et d’études techniques réalisées sur les différentes chaînes de valeur et les paysages ciblés. Ces travaux ont inclus des diagnostics des pratiques agricoles, des analyses de la couverture et de la qualité des sols, ainsi que des études sur les besoins socio-économiques des communautés locales. Cette approche a permis de fixer des objectifs concrets et mesurables en matière de production durable, de restauration des paysages et d’inclusion sociale, garantissant que les interventions soient à la fois réalistes et alignées sur les priorités nationales et locales.

Les objectifs de la coalition sont revus régulièrement afin de s’adapter à l’évolution des paysages et des besoins des parties prenantes. Cette révision se fait lors des assemblées générales, des réunions du conseil d’administration et à travers l’analyse des rapports trimestriels sur l’avancement des projets. Les ajustements tiennent compte des changements environnementaux, socio-économiques et politiques, permettant de maintenir la pertinence, l’efficacité et l’impact durable des interventions sur les chaînes de valeur.